La cage du serein

[serein]

Oups, je ne m'y aventurerais pas !!!
Ainsi placé, mon postérieur serait idéalement placé pour qu'une vigoureuse friction de règle ou de tout autre objet contondant me soit administrée afin que je retrouve sérénité et concentration. 


Déjà  que je risque d'y passer si je traine trop ici et que je n'arrive pas à  réaliser le programme arrêté ce matin...

[Anton]

Anton... vous êtes IMPERTINENT ! 

Alors, on récite après moi :

"J'aime le bleu , j'aime le rouge , j'aime ReineRouge ,
Au bord divin des horizons du Rhin , j'aime Serein ,
Mais telle une immaculée Madone , se révèle à  moi soudain ,
L'éclat d'un blanc souverain  ! "





Vous faites cela trois fois de suite, de plus en plus haut, avec EN-THOU-SIASME !

Voilà  ! C'est quand même simple, non ?

ReineRouge (qui aime les roses... blanches  )

[Anton]

  Et en plus cette critique du blanc vient du Chevalier Blanc de la cage

Le Chevalier Blanc de la Cage... Anton va se prendre pour une colombe... mais ça lui fera du bien, lui qui se croit continuellement un affreux crapaud (notez qu'il peut l'être, quand il fait ses crises...).

M'enfin ....   ..... ...  .....  vous avez bu , tous les deux ?    On sort de la taverne .... ? 
Je ne suis pas une colombe , je suis un faux con ....   

[Anton]

Me suis hasardé à  lâcher en réunion que, si ça continuait, je finirai par subir des punitions physiques si mes rapports ne sont pas rendus suivant les délais convenus... Le patron s'est marré. Ma gardienne a, de son côté, acquiescé !

 

Ah .... !   Formidable ....  J'adore ces moments , où , à  l'improviste , et en public , particulièrement féminin , le pauvre encagé commence à  claquer des câbles , téléphérique en perdition imminente , lâchant à  qui veut l'entendre que la cravache l'attend à  la maison , méritée mais cruelle , devant une assistance un peu mystifiée , mais complaisante ....

ah malheur , malheur ..... 

[Anton]

Ah ! Mon Dieu ! Cher Serein, mais vous voilà  cerné de toutes parts !
Je n'ose imaginer : votre épouse et Gardienne vénérée est aussi votre collègue ?
MAMMA MIA 

Il me l'avait confié en MP il y a quelques temps ..... je tremblote pour lui depuis ce jour , et voici maintenant la chose publique .... et j'entends encore parler en plus de cela d'une 

  assistante 
 

et elle fait quoi    ....   "l'assistante"   .....    ??         

[serein]

J'y reviendrai sur l'assistante !


Rapidement (réveil de bonne heure demain, à  l'heure où les hiboux s'endorment).


Demain, train, portique, etc..


- chérie, pour demain, tu dois choisir : le plastique ou la liberté.
- le plastique !
- tu sais, le simple fait d'aller aux toilettes dans un tgv devient une galère, la journée sera difficile (échelle, etc.) et je ne risque pas de faire grand chose de répréhensible : nous avons un projet pour ce week-end (ou plus tard).
- Mhmm... le plastique, c'est bien ! tu penseras à  moi !!!


et de rire, de rire !!!

[Titou]

"Le Plastique c'est Fantastique ! "

[Anton]

Rapidement (réveil de bonne heure demain, à  l'heure où les hiboux s'endorment).

 

M'endors pas toujours ! Parfois pas du tout     

[serein]

Vais m'taper un p'tit roupillon à  300 km/h...
Mais avant... na nana nanèreuh !
Je suis liiiiiiiiibre un max !
Petit détail que j'ignorais, Thalys = portique, TGV = non.
Je suis dans un tgv...


MAIS, aucun risque de faire quoi que ce soit. Me réserve !


Et puis tiens, hier soir... Libéré (pas la réveiller à  5h00 pour une bête histoire de clef), ma Dame attrape le machin, le caresse, agace, secoue en ryhtme 3 4 allegro ma non tropo, puis m'appelle en elle. M'autorise à  fondre.
J'arrive au bord, le lui souffle gentiment et là ...
"Non ! Demain soir, ou samedi. Je ne pense pas que c'est le moment idéal."


M'évade prestement. Attends quelques secondes, remonte vers le nirvana, m'évade définitivement.
En ai ri.
Elle a apprécié ma force de détermination.
S'est dite excitée d'avoir la possession continuelle de mon sexe (tiens tiens...).


Il y a quelques mois, j'aurais bougonné, râlé. Boudé.
Je l'ai enlacée, protégée dans mes bras, embrassée, aimée !


J'aime la Femme que tu deviens, lui ai-je glissé en m'endormant. C'est à  dire la Femme que tu es vraiment !

[Anton]

Evidemment ......  dans un tel cas et avec une Femme aussi extraordinaire .....  on comprend la subjugation .

   
S'est dite excitée d'avoir la possession continuelle de mon sexe (tiens tiens...).
 

.... et en plus , avec ce "détail"  ..... 

[serein]

Or donc, le week-end précédent.
Le vendredi soir, ma gardienne me "chatouilla" longuement, presque distraitement, en regardant la télé et en me promettant qu'Elle prendrait son plaisir le lendemain matin (ce qui m'en procurerait bien évidemment).




Las !, le samedi matin, nous traînions au lit (peut-être espérais-je qu'elle cède à  son envie)...
Mais rien. Sport et puis, en fin de matinée, alors que j'espérais encore, un peste adolescente me lance, dans un rire moqueur "trop tard, il faut y aller... DOMMAGE, HEIN ?".


Il y a six mois encore, cela aurait suffit à  me mettre de méchante humeur, mais là , non ! juste un "très bien mon amour, filons".


Retour tard le samedi soir. Rien.
Et le dimanche... le dimanche...
Caresses jusqu'au bord du précipice, suivi d'un mouvement du concerto inachevé. Un flot chaud sur mon ventre... j'ai eu peur d'avoir joui, mais heureusement non. C'était le matin.
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Après le déjeuner, nouvelle séance ! L'envie infernale, le désir fou, l'angoisse d'aller au bout, de jouir, de perdre cette attente folle, de ne plus errer dans un monde insensé !

Ce n'est que le dimanche soir que je me suis trouvé les yeux bandés, les mains liées, soumis à  lʼabandon total ! Nouvelles longues caresses, promenades au bord du précipice, main dans la main. Jusqu'à  ce qu'elle m'invite à  fusionner avec elle et à  me laisser aller dans une longue plainte, perdu entre une jouissance intense et la perspective de plusieurs jours de cage avant de retrouver cet état second du désir permanent, cette dépendance où le seul fait de s'allonger sur un lit est synonyme de plaisir.
L'esprit qui erre entre désir de jouissance et folie pure de l'attente.

Une forme de rêve extatique d'un week-end de fusion et d'effusions venait de se réaliser. Un rêve de toujours.
SAUF que je l'imaginais avec quatre ou cinq orgasmes... et que j'étais loin d'imaginer qu'il n'en comporterait qu'UN SEUL ET UNIQUE et que cette rareté serait bien plus intense que tout ce que j'aurais pu imaginer.

Je tairai le plaisir de ma Déesse, il est de son intimité (j'ai esquissé un paysage dans un message précédent).

Le week-end qui vient de s'achever a été presque aussi intense, avec plus de jouissance et moins d'attente frustrante.
Je L'aime. Et je découvre le sens caché de ce terme.

[fifi13000]

Cher Serein,

C'est une belle évocation de ce besoin de plaisir. Etre encagé procure des envies et des fantasmes extraordinaires. J'ai aimé ta façon de décrire cet espoir chaque fois déçu, ce refus savamment infligé de ta belle et tendre. Je suis sûre qu'elle a été pleinement comblée. Tu espérais plus mais ce soupçon de frustration te montre qu'elle maitrise le jeu.

ERIKA

[serein]

Chasteté Masculine Contrôlée...


Je vais revenir un instant sur un terme qui me gène, de mon unique point de vue à  moi tout seul que j'ai.


Je n'aime pas ce terme de "vidange" qui confine au morbide de la condition humaine.
On vidange un moteur, une cuve, un réservoir. "Action de vider".
En d'autres termes, l'éjaculation n'est plus une explosion de plaisir, un synonyme de vie, mais le fait de faire écouler un liquide inutile dans une visée thérapeutique.


Bon... C'est bien triste et, à  ce titre, je me demande s'il ne vaudrait pas mieux s'en passer et lire l'article rédigé, il le dit, par un médecin encagé, qui démontre que l'étude sur les supposées vertus de l'éjaculation sur la santé méritait un fondement scientifique un peu plus solide.


Pendant une période de la vie d'un homme soumis à  l'agression permanente de ses instinct primaire (largement supportés par l'industrie du porno), l'éjaculation est effectivement une sorte de vidange malpratique qui fini piteusement dans un mouchoir en papier dont on ne sait pas toujours se débarrasser discrètement. C'est effectivement triste.


Aujourd'hui, du fait d'orgasme plus rares, choisis, désirés, délicieux mais aussi intimidants puisqu'ils remettront à  zéro le niveau du désir absolu, bref, d'une "chasteté contrôlée" et non "définitive", le vécu est totalement autre !


Dans l'orgasme ruiné, il y a éjaculation sans plaisir. Ou plutôt si ! ça permet de sentir UN DES éléments du plaisir. L'orgasme ruiné permet de ressentir intérieurement - du fait de l'absence de déferlement hormonal qui envahit tout le corps - et puissamment l'éjaculation !
Et une fois, deux fois, ô, mon Amour, fais moi couler encore et encore...


à  l'inverse, la jouissance avec l'anneau de base de la cage amène une jouissance SANS éjaculation... Et là , pour moi en tous cas, la frustration est bien réelle aujourd'hui !
On jouit, ça explose, c'est la tempête d'hormones, mais il n'y a pas de sensation liée à  l'éjaculation.


Alors, on en vient à  imaginer, pré-ressentir la contraction de tout l'appareil éjaculateur (ma femme sent bien, quand elle veut me faire ressentir les délices de l'orgasme ruiné) le moment où tout se met en route... un avion de chasse avant le bombardement.
Check-list : soute ouverte, cible à  portée, armement détonateur, libération des sécurités du détonateur, libération sécurité largage, libération bouton de tir. Autorisation de tir. Trois, deux, un... ZIOUP ANNULATION ANNULATION ANNULATION
Le missile tombe en mer. Rien. Pas d'explosion.


Bref, l'éjaculation au cours de l'orgasme devient une attente, un désir. On désire ressentir le fluide parcourir le canal, jaillir. Pourquoi pas, retomber, chaud.


L'éjaculation devient consciente, vécue. Elle est UNE DES FACETTES du plaisir et non plus une fin en soi.

[serein]

Incroyable !
à  croire que ma Bonne Dame a lu ma prose hier... Libération en fin de soirée et... Comme dit plus bas. L'explosion des sens, la fusion.
pfiou... j'en suis encore tout frétillant !

[serein]

Après le 10 mars, il y eut le dimanche 12, avec la même folia.
Et là , nous en sommes au dixième jours.


Au sortir de la douche, j'ai proposé quelques longs baisers amoureux à  mon Aimée, lui suggérant de regarder attentivement mon excitation qui poussait en tous sens sur les barreaux de la cage.


Puis, dans la voiture, nous avons échangé rapidement sur ses sensations... où elle a concédé ne pas "oser" jouir de la situation ou se sentir puissante.
Bien évidemment, je l'ai invitée dans le futur à  demander, exiger, ordonner de tels baisers amoureux qui me régalent autant qu'ils la transportent.
Et, surtout, à  ne pas hésiter à  se laisser ressentir tel frisson de puissance ou de tendre domination qui courrait au creux de ses reins...


étonnamment, alors que, d'ordinaire, elle m'apporte mon café au bureau elle m'a demandé avec un sourire espiègle et fier "tu m'apporteras mon café ?".


Pourvu que ça dure !

[Anton]

Après le 10 mars, il y eut le dimanche 12, avec la même folia.
Et là , nous en sommes au dixième jour.

Tiens , tu nous mets ta DDDO en marge , pour qu'on puisse bien suivre l'action ?
(pardon , la "non-action" ...      )

[Anton]

Puis, dans la voiture, nous avons échangé rapidement sur ses sensations... où elle a concédé ne pas "oser" jouir de la situation ou se sentir puissante.

....... peut-être la partie la plus tendrement poétique de la cage ......

Ces moments tellement ambigus , instables , bifurquants , étranges presque , où ces Dames redeviennent comme les prudentes jeunes filles qu'elles ont été , toutes emplies des paroles de Maman :

- "Jamais tu ne frustreras un mâle si tu as commencé à  l'exciter , c'est très mal , très dangereux aussi car il te réclamera son dû de force , et si c'est ton mari , il te jettera dans la rue !! ....    "         "alors ma petite , refuse ses avances tout de suite , ne mets jamais le doigt dans cet engrenage , car ce ne sera jamais toi qui commanderas .... " 

et je ne vous parle même pas des soi-disant propos de "l'Eglise" à  ce sujet , interprétés de la manière la plus bêtement machiste qui soit , ni des soi-disant "archétypes" de la vie sociale et conjugale où la femme est juste bonne à  frotter .

- les fesses des gosses
- le parquet du salon
- les plaques de cuisson
- la queue de monsieur

et ceci dans l'ensemble des positions que son anatomie autorise .

Alors , dans ce paysage désespéré et crépusculaire , entendre soudain :

   avec un sourire espiègle et fier "tu m'apporteras mon café ?".

   c'est un moment angélique .... que certains d'entre nous attendent depuis toujours ... une épiphanie ....

Pourvu que ça dure !

[serein]

Tiens , tu nous mets ta DDDO en marge , pour qu'on puisse bien suivre l'action ?
(pardon , la "non-action" ...      )

Or donc, hier soir, alors que la chose n'est plus arrivée depuis plusieurs semaines, voire mois...
En arrivant à  la maison :
- Ce soir, tu vas y avoir droit...
- !!! heuuu je monte me changer.
Dans la chambre, monsieur se change rapidement, s'apprête à  redescendre lorsque madame ressort du garde-robe avec une cravache à  la main...

- Allez, en position.
Monsieur tente de finasser et de garder son pantalon. Qui glisse en découvrant deux fesses.
Pan, pan... Impact à  55% de force (ça monte sacrément).
- Demain, tu rentreras tes temps.
Pitoyables explications pseudo-psychologiques du délinquant, sur un prétendu blocage etc..
Après le dîner, Madame chatouille l'objet du désir et rigole comme une adolescente moqueuse de voir mes jambes se dérober sous moi...
Puis le soir, au moment du coucher, Madame ordonne :
- tourne toi !
Clic, fait la petite clé.
- je vais jouer avec toi, te faire languir, espérer. Je vais m'amuser.

Elle me menace sans autre forme...et moins de dix minutes plus tard, me fait jouir !!! 


Autant dire que ce matin, j'ai finassé, tergiversé, la cage posée à  côté de son sac à  main, de manière provocante.
Et, comme ma Dame est un Ange, elle a compris le message et m'a demandé de la remettre avant qu'elle ne quitte la maison.
J'avais peur d'une crise d'auto-boulimie !


Bref, cher Anton, pourquoi aller mettre une DDDO, alors que ça change tout le temps  

[Anton]

   
Bref, cher Anton, pourquoi aller mettre une DDDO, alors que ça change tout le temps  

PARCE QUE , JUSTEMENT , CA CHANGE TOUT LE TEMPS !
MAIS EST-CE QUE TU VAS ENFIN , ICI AUSSI , "RENTRER TES TEMPS" , SACRE BON DIEU ?? !!

[Anton]

Ceci dit , merci tout de même pour ce génial récit !

Dans la chambre, monsieur se change rapidement, s'apprête à  redescendre lorsque madame ressort du garde-robe avec une cravache à  la main...

- Allez, en position.
(....)
- Demain, tu rentreras tes temps.

J'adore ce passage ....    (c'est comme la "cadenza" finale de Busch dans le Concerto de Brahms , je me la repasse huit fois de suite) .....      merci ..... et Madame .... ah , Madame ..... , Madame .....   vous allez troubler ma pauvre nuit , je le sens déjà  .....