Bonjour,

je dois dire que grâce à  la cage le confinement s'est passé très harmonieusement dans notre maison de campagne, sans conflits et sans haussement de ton, ni entre nous, ni entre Anton et nos enfants. Il faut dire que la maison est très grande et qu'on ne se "marche pas dessus", comme on dit.

Je pense que la question posée par Anton est importante, car c'est vrai que depuis plusieurs années maintenant, c'est moi qui dirige la vie quotidienne, alors même que je ne suis pas ni parfaite, ni infaillible. Mais au fond, il a fallu que j'admette que j'étais "moins pire" qu' Anton qui faisait quand même très souvent régner une mauvaise ambiance par ses crises d'énervement, ses colères et ses accusations injustes. La belle idée, ou plutôt la belle illusion que dans le couple on devait être à  "50-50" du pouvoir de décision, s'en est allée. Ce que je me demande, c'est la proportion d'hommes qui en ont assez d'eux-même et de leurs défauts et qui aspireraient à  la dominance féminine pour s'en corriger

Oui, panier à  linge vide mais aussi soit disant trop de bruit au local des congélateurs quand on y range des aliments et qu'Anton dort juste à  côté. Je n'avais plus entendu ce refrain là  depuis belle lurette (au moins un an).

Et puis, reprise des habitudes pyromanes de brûler des cartons au jardin alors que cela affole-à  tort ou à  raison, là  n'est pas la question- nos voisins et que la déchetterie n'est pas loin.

Et puis, cuvette de WC laissée sale et non brossée avec des excréments encore visibles.

Et puis critique de la caméra de marche arrière de ma nouvelle voiture, invention que je trouve géniale car j'ai toujours eu peur d'écraser un petit enfant  en reculant. Soupir de consternation d'Anton quand j'évoque cette option. J'ai tout de suite arrêté de commenter mon nouvel achat et ses options, alors que mes garçons avaient plutôt l'air intéressés. Mais Anton vous fait passer comme message qu'on est un sinistre crétin(e) si on s'intéresse à  la moindre chose de technique automobile.

On voudrait appeler une ambiance pareille du bonheur conjugal?

C'est vrai qu'Anton commençait à  dériver vers les dangereux rivages de l'énervement pour un oui ou pour un non (mais toujours justifié selon lui). Je connais cette partition comme ma poche. Je reconnais la moindre note.
Non, cela je n'en veux, plus jamais je ne laisserai Anton me pourrir la vie. Yes!

En discutant avec mon mari, je lui ai expliqué que j'avais, depuis que nous pratiquons le système gynarchique, changé ma manière de donner des consignes selon que je m'adresse à  des femmes ou à  des hommes.

En effet, si je m'adresse à  une femme (à  une aide ménagère par exemple), je lui donne la consigne en employant une forme dite impersonnelle (il faut, il y a), en en expliquant la raison et en faisant un petit historique. Par exemple: "il faut nettoyer l'entée car elle est particulièrement sale. Les enfants sont rentrés hier avec des amis et ils ont tous omis, alors qu'il pleuvait, d'ôter leurs chaussures mouillées avant de monter dans les chambres".

Si en revanche je m'adresse à  un homme (et pas seulement mon mari), jʼemploie une forme personnelle à  l'impératif et je n'explique surtout pas la raison ni n'indique de motif. Par exemple: "descends le plateau à  la cuisine", "décharge la voiture".

Résultat: une femme n'exécute correctement un ordre que si elle en comprend la raison et la finalité, sinon elle "bloque".
Un homme exécute d'autant plus volontiers un ordre que cet ordre est donné comme tel, sans  explication ni justification.

Cela me demande de changer souvent de formulation, évoluant en milieu familial exclusivement masculin (1 mari et trois fils) et en milieu social plutôt féminin. J'ai eu cependant au bout de quelque temps quelque scrupule à  demander à  mes enfants des services en leur donnant des ordres. Après tout, c'est mon mari qui vit en gynarchie, pas eux.

Aussi ai-je fini par leur poser la question si ma nouvelle manière très directe de m'exprimer, sous forme d'ordre et sans explication de ce dernier, ne les dérangeait pas. Un m'a répondu qu'il ne s'était rendu compte de rien et les deux autres que c'était maintenant très bien comme ça et qu'il ne fallait surtout pas donner d'explications. Mais je dois dire, qu'au fond, je me choque encore un peu moi-même en leur parlant comme ça. Mais  j'ai constaté que la communication avec les hommes de mon entourage s'est nettement améliorée.

Il y donc bien, gynarchie ou pas, une manière différente de raisonner chez les femmes et les hommes.

Merci pour cette mise au point qui recadre bien les choses.

Je ne comprends pas toute cette agressivité sur ce forum.

Je ne comprends pas ce que viennent faire sur une rubrique d'Anton des gens comme Messieurs Jojo et Rock qui ne le supportent pas.

Je ne comprends pas pourquoi des personnes qui n'apportent rien de constructif si ce n'est  critique sur critique ne sont pas "modérées" alors qu'Anton, quoiqu'ayant ses défauts, apporte des témoignages qui ne sont pas des affabulations de fantasmeur mais des extraits de notre vie conjugale et des analyses qui s'appuient sur des expériences vécues au quotidien.

Je ne comprends pas que les modératrices ne fassent pas leur travail.
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Merci pour lʼaccueil. Pour répondre à  Titou, non, actuellement Anton n'est pas cagé. La cause en est la présence d'un de nos fils, qui n'est pas souvent là , et qui aurait tôt fait de remarquer la cage, car il est très observateur et très affectueux (et se colle donc à  son papa pour l'embrasser).

Un des aspects positifs du rôle de KH est d'avoir le pouvoir de régler de manière immédiate des problèmes autrefois récurrents. Exemple hier: retard de 3 minutes de Anton par rapport à  un horaire fixé (avec conséquence: arrivée en retard à  un rendez-vous). Autrefois, c'était chose aussi banale que répétitive de sa part, malgré mes demandes de ponctualité, devenues elles aussi aussi banales que répétitives.

Aujourd'hui, les retards d'Anton sont devenu rares, mais un s'est produit, comme je viens de le dire, hier. Et là , c'est formidable. Je lui dit: passe dans mon bureau. Je choisis la plus longue des 4 cravaches à  ma disposition (celle qui fait le plus mal, car elle est la plus fine).
Salve de 3 fois 3 coups sur les fesses.

Cela a pris 1 minute et quelques secondes. Et là , je me sens vraiment bien. Je récupère de toutes mes demandes de ponctualité jamais entendues (c'est pourquoi j'ai pris la plus fine des cravaches, car il y a récidive sur récidive). J' ai évacué mon énervement. Je rétablis la ponctualité et j'ai attribué une punition bien méritée. C'est totalement positif.

Pour ceux que cela intéresse, j'ai maintenant mon kit de cravache au complet, car je viens de récupérer la quatrième qui était à  la réparation (depuis février!) aux ateliers de la maison Hermès (ces gens là  ne sont pas pressés, c'est le moins que l'on puisse dire).

Je crois qu'un des aspects du problème est que une femme est très loin de s'imaginer que son compagnon ou mari est demandeur d'une solution forte(la cage). Si j'avais pu l'imaginer un seul instant, je l'aurais employée il y a des années et n'aurait pas perdu autant de temps et d'années les sautes d'humeur détestables ( et détestées par moi) de mon mari.

Cage=bonne humeur assurée

les arrêts de cmc que je connais sont liés non à  ma santé mais à  celle de mon mari qui a été pas mal malade ou souffrant ces derniers mois. Dans ces cas là , pas de cage, mais le régime d'ordres et d'obéissance requise reste le même. En cas de problème, je donne des coups de cravache qui remettent les pendules à  l'heure.


Si au bout d'un certain temps, mon mari redevient agressif, c'est que sa santé va mieux et il faut penser à  recager (ou menacer de le faire). Le bénéfice du port de cage ne se perd pas, dans le sens où, sitôt la cage remise, l'effet de celle-ci se fait sentir.
Il me semble que, si j'étais dans votre cas, je ne mettrai pas de cage si je  n'avais pas envie de le faire, mais règlerai les problèmes de discipline quotidiens avec la cravache (c'est rapide, efficace). Quant à  la libido, c'est très variable. Pour ma part, elle était forte en deuxième partie de grossesse et nulle au début avec les malaises (le Magne B6 avait dans mon cas fait des miracles).


Bon courage, mais je ne sais pas si j'ai vraiment répondu à  vos préoccupations actuelles
Claire

Je trouve le sujet passionnant.

J'ai tout lu.

Le plus "dingue", c'est cette sorte de dégoût de soi qui semble conduire les hommes à  ne plus se supporter eux-mêmes, à  abdiquer leur propre volonté comme Ulysse qui se laissa attacher à  un mât de bateau pour ne pas succomber aux chants des sirènes.

Est-ce à  dire que la cmc chez un homme avant trente ans d'âge (au moins) est inenvisageable, car il n'a pas encore ce dégoût de ses propres addictions masturbatoires ? ou pensez-vous que la cmc puisse se tenter dès vingt ans?

La question me prend un peu au dépourvu, parce que j'ai l'impression de pas mal m'exprimer.
Parfois, Anton me paraît un peu bouché, mais il faut que je réfléchisse un peu à  sa question...

Je suis contente que la libération d'Anton aie satisfait certaines personnes du forum. C'est vrai que j'ai réfléchi aux solutions de Inwie. J'ai constaté que la prison nuisait aux relations au sein du forum et en compliquait le fonctionnement. Mais bon, si les disputes recommencent, retour en prison.

Autrement, pas de problème particulier en ce moment. J'ai du recadrer (cravacher) par 2 fois Anton que ses vieux mais inséparables démons de désagréableté et d'insolence recommençaient à  tourmenter. Le plus dur pour moi dans ces cas là , c'est de "tenir" entre le moment où je dis à  Anton de me suivre dans mon bureau où va avoir lieu la remise à  l'heure des pendules et le moment de la remise à  l'heure. En effet, sur le trajet j'ai droit aux explications les plus farfelues, aux mensonges les plus éhontés (c'est pas moi, ce sont les enfants qui...), aux accusations les plus mal fondées (c'est moi Claire qui suis responsable parce que...). Au début de la punition, d'habitude il y a un silence boudeur.
Il faut laisser s'écouler ensuite trois à  4 minutes pour que l'effet médicamenteux et quasi-miraculeux de la cravache se fasse sentir. Je pars donc faire un tour, laissant Anton se rhabiller.
Et je le retrouve invariablement tout sourire, un peu penaud de son écart mais heureux d'avoir été rapidement recadré.

Voilà , ce n'est pas compliqué et çà  marche à  chaque coup.

Merci pour les suggestions de modification des conditions de détention d'Anton et d'aménagement de sa peine.

J'ai en fait décidé d'une libération conditionnelle.Si quelque chose se passe mal, les plaignant(e)s sont priés de m'envoyer un message en messagerie privée.

Pour l'instant Anton reste donc cantonné à  son journal. Aucune solution n'est parfaite, j'en suis consciente. Mais celle-ci me semble avoir plus d'avantages que d'inconvénients.
Il n'y a pas de problème particulier en ce moment. Je profite des retombées positives de la gynarchie "bien" contrôlée, dont la plus grande pour moi est la bonne humeur dans la maison: plus de disputes ni d'énervement. Je goûte tous les jours cette ambiance sereine à  un point qu'on ne saurait imaginer.


Une autre  retombée positive, de moindre importance mais néanmoins non négligeable, est que le débouchage des bouteilles de vins (Anton gère la cave à  vins) a lieu désormais avant et non plus pendant le repas. Finies les luttes épiques et en direct avec les bouchons récalcitrants, les courses à  la cave pour remplacer une bouteille bouchonnée, les assiettes qui refroidissent et mon énervement qui monte. C'est vraiment mieux comme çà !

J'ai lu que Danielouest s'est plaint du fait que les discussions aient lieu sur le site d'Anton et que cela rende le forum plus ou moins illisible. Et Titou suggère des méthodes d'évasion pour mon cher mari.

Pour l'instant, je dirai qu'on ne peut pas tout avoir. La paix est revenue, les propos d'Anton, souvent qualifiés de perturbateurs ou d'inacceptables  par certains intervenants, sont maintenus désormais dans un périmètre de sécurité. Plus personne ne peut plus se plaindre d'être importuné par la production littéraire du détenu, à  moins d'y être allé très volontairement fourrer son nez.

C'est vrai que du coup, les propos fusent un peu dans les coins dans la petite cellule de détention, mais pour une fois que l'ambiance en prison est bonne, faut-il s'en plaindre?

Les retards d'Anton sont "scientifiquement" identifiés. J'ai placé un réveil radio-piloté dans la salle de bain. Quand je descends après ma douche pour dîner, j'y jette un coup d'oeil: toute contestation de retard devient impossible. Le réveil fait fonction d'huissier de justice.


Bon, çà , c'était dit pour faire peur à  tout le monde, mais enfin c'est vrai et c'est une bonne méthode.   Il faut dire que j'en avais plus qu'assez de devoir autrefois donner l'heure dix fois par jour à  Anton qui s'est toujours trouvé de bonnes raisons pour ne pas porter de montre et me faire porter la responsabilité de ses retards: "tu as lancé une discussion, je t'ai répondu…".

Aujourd'hui, il ne porte toujours pas de montre, mais s'il arrive en retard, discussion lancée par moi ou pas, c'est lui le responsable.


Question cuisine, je ne souhaite pas mettre Anton aux manettes. En revanche c'est lui depuis toujours qui débarrasse et range la cuisine, et c'est bien comme cela.

Hier soir, j'ai accordé une petite "gâterie" à  Anton, au retour d'une grande promenade dans les forêts automnales et brumeuses de la si mystérieuse Alsace du nord.

Et bien, les effets ne se sont pas fait attendre: 2 minutes de retard de Anton quand il descend à  la salle à  manger. Le repas est désormais (c'est à  dire depuis que je dirige la boutique) fixé à  22 heures pile car avant la cage Anton s'est permis des retards et des horaires de repas qui pulvériseraient tous les records des espagnols les plus noctambules si ils avaient été enregistrés.

Stratégie habituelle du déliquant: noyer le poisson: c'est l'horloge du téléphone qui indique une fausse heure, c'est notre ami Antoine qui m'a retenu au bout du fil… Deux coups de cravache bien appliqués, sourire de soulagement du délinquant finalement content d'avoir été démasqué et sanctionné, satisfaction de la kh de ne pas avoir été une fois de plus bernée et place à  une excellente soirée avec entrecôte à  la crème arrosée d'un vieux Saint Emilion d'anthologie.

J'ai lu avec beaucoup d'étonnement (et c'est peu dire) que les initiatives prises pour vérifier les identités de certaines personnes du forum ont été mal prises. Ma foi, que faut-il faire quand les contrôles qui auraient du avoir lieu en amont par la direction du forum ont été ou inefficaces, ou ont été déjoués?

Faut-il accepter sans réagir de continuer à  se laisser rouler dans la farine, après avoir été déjà  mené(e)s en bateau pendant des semaines par Alva et Ragnar?

Ne devrait-on pas se féliciter d'une heureuse initiative
- qui a démasqué la supercherie,
- qui a permis de rétablir un climat de confiance,
- qui prouve que des "inscrits à  titre individuel" (y en a-t-il qui le soient à  titre collectif? honorifique? honoraire?) s'impliquent pour le bien commun, consacrent de leur temps (une demi-heure à  45 minutes à  chaque fois) à  contrôler, conférant ainsi au forum des gages de sérieux et d'authenticité qu'apprécient tant les anciens membres que les nouveaux entrants?

Je ne sais s'il s'agit à  nouveau d'un problème culturel ou pas, mais dans l'espace germanique on estime le travail de vérification et les contrôles de qualité, et l'important est que le contrôle ait lieu et soit bien fait. Qu'importe qu'il soit effectué par l'administrateur(trice), le modérateur (trice), les membres ou Dieu sait qui!

A titre personnel, je ne vois là  aucun motif d'agacement à  trouver.

Petite précision: ceux qui souhaitent envoyer à  Anton des messages privés peuvent le faire, je n'ai pas interdit à  Anton d'en recevoir.

C'est vrai que le rôle de kh au quotidien n'est pas toujours évident dans la mesure où Monsieur peut se sentir un peu oublié. Dans notre cas, je dois dire qu' Anton a été malade une dizaine de jours et que dans ces cas là , il est très calme et pas excité ni excitable du tout.