J'aime beaucoup la trompette... et vous avez du goût, René, les différents morceaux me plaisent ! Merci !
L'idée du panzer est tout à fait judicieuse, et je compte bien m'en servir pour partir avec vous tous faire un pique-nique avant la campagne, pour mettre notre stratégie au point ! Marcel pourra allumer le barbecue, tandis qu'Anton veillera au ravitaillement en vins d'Alsace. On gardera un coin tranquille à l'ombre pour Serein, pour qu'il puisse compléter ses feuilles de temps et ses rapports pendant les préparatifs.
Titou et Frimousse garniront les brochettes, et quand tout sera prêt, on invitera Messoa et Félix, et puis les autres aussi, à se joindre à nous.
Vous savez, il est grand temps de mener une campagne massive d'encagement. Voici ce qui m'est arrivé hier (et là, ce n'est pas du fantasme, même si je le raconte dans une rubrique dédiée à cela) : depuis longtemps, j'ai un prétendant qui n'est pas l'Ours. C'est un ancien collègue, que je connais depuis 15 ans, et dont j'ai longtemps parfaitement ignoré le penchant qu'il avait pour moi. Au moment de mon divorce, il s'est manifesté, et m'a déclaré une flamme ancienne et très vive. Bien sûr, après la surprise, j'en ai été flattée, mais.... Il est marié et père de cinq enfants !!!
Je l'ai repoussé gentiment : quel avenir avais-je avec lui ? Il ne manifestait d'ailleurs pas l'intention de construire vraiment quelque chose avec moi, il me désirait, il m'aimait sans doute aussi, mais il voulait surtout m'avoir dans ses bras.
Il a voulu garder un contact "amical", et m'a écrit et téléphoné régulièrement. Sachant que j'avais subi une intervention chirurgicale, il m'a demandé de passer me voir chez moi quelques instants. J'ai accepté sans arrière-pensée.
Hier, il s'est présenté chez moi, je l'ai accueilli au salon, avec une boisson fraîche. Nous avons bavardé gentiment autour de mon opération, des enfants, de notre passé professionnel commun, bref, des banalités charmantes.
Au bout de trente minutes, il a pris congé, et soudain, dans le hall d'entrée de mon appartement, il s'est retourné, m'a saisie dans ses bras, m'a dit son désir fou de moi, qu'il se masturbait chaque nuit en pensant à moi, puis, profitant de mon trouble, a glissé sa main dans ma culotte et a voulu me caresser. Je l'ai repoussé, je lui ai dit de se calmer, qu'il allait me faire mal. Il s'est ressaisi, non sans peine, et s'est enfui.
Ce matin, j'ai reçu un e-mail d'excuses, dans lequel il me supplie de le pardonner, que sa conduite a été inqualifiable, et ce d'autant plus qu'il me sait engagée avec un autre homme, mais qu'il a perdu la tête parce qu'il redoute de ne m'avoir jamais dans ses bras pour cette raison même que j'envisage un mariage ailleurs.
Cet homme me plaisait beaucoup : s'il avait eu le courage de divorcer pour reconstruire sa vie avec moi, il serait aujourd'hui mon nouveau mari, je le lui avais dit lorsqu'il s'est déclaré. Mais il ne voulait rien changer à sa vie, et il n'a pas eu le courage de prendre le moindre risque...
Et là, je suis perturbée, j'ai en réalité été agressée...
Voilà la réalité de bien des femmes.
ReineRouge